Cristina Presidenta

Publié le par Martin

Ce n'est plus un slogan mais une réalité toute prochaine, puisqu'en remportant hier plus de 44% des suffrages et en devançant la deuxième candidate de plus de 20 points, selon le dépouillement quasi total, Cristina Fernandez de Kirchner a rendu inutile la tenue d'un deuxième tour, et est donc d'ores et déjà élue présidente de la république d'Argentine, pour un mandat de quatre ans. 

 
Nestor y Cristina.


Elle succède à son époux et camarade de parti Nestor Kirchner, élu en 2003 au premier tour lui aussi mais avec seulement un gros 20% des voix, du fait du forfait déclaré par le frontrunner et ex-président autant adulé que détésté Carlos Menem, archi pas favori pour un second tour.

 
Carlos Menem.

Feminisation notable du paysage politique de l'Argentine et de l'Amérique du Sud, puisque
1- la candidate arrivant en seconde position est, comme son nom l'indique, une femme,  Elisa Carrió, de la Coalición Cívica (centre-gauche) - environ 22%.


Elisa Carrió


2- le pays voisin que je connais bien est aussi conduit par une femme (même si ça va dans le mur).

 
¡ Michelle !


3- aujourd'hui même la bien-ou-mal-aimée Ségolène fait une conférence, très payante, à Santiago du Chili, sur l'éthique en politique paraît-il.

 
La femme de la fraise des bois.


4- une des favorites parmi les éventuels pré-candidats à la présidence du Chili pour les élections de décembre 2009-janvier 2010 est une femme, Soledad Alvear, 

 
Soledad la bigote


présidente du parti démocrate-chrétien (parti qui vient enfin de donner un virage à gauche, il serait temps). Oui c'est vrai il est bien tôt pour se lancer dans la batalle mais que voulez-vous, vu qu'ici les présidents sont non-réeligibles (c'est le cas depuis 1860 il me semble, avec la notable exception pinochetiste

 L'auguste Pinochet


) et qu'en plus celle qui est en place a une image de marionnette, le leadership est vide, donc allons-y gaiment. A gauche (enfin, chez la Concertación) comme à droite. 
A gauche l'ex président Lagos
 

 
L'ex-président Lagos, combatif


-ex socialiste, du Partido por la Democracia- dispute la corde à la susnommée démocratechrétienne et au socialiste  enfin, membre du parti socialiste- 

 
José Miguel Insulza


José Insulza ; à droite jusque récemment le riche entrepreneur Sebastián Piñera 


Sebastián Piñera (pas en vrai, c'est une caricature)


était encore the favorite mais la sortie (enfin, l'entrée) de l'ex-double-candidat présidentiel du parti conservateurpinochetisteneoliberal UDI Joaquín Lavín 

 
Joaquín Lavín : une tête de winner


- sortie selon laquelle il était, un peu au style bayrouiste du soyons-tous-unis-et-taisons-nos-désaccords-fondamentaux-sur-tout-parce-que-ça-fait-peur, "bacheletista-alianzista", la Alianza (por Chile) étant le nom de la coalition de droite RN-UDI et Bachelet, la présidente -de "gauche" - pardon, concertacionniste, la sortie de Joaqùín Lavín donc, l'a remis en selle.

Voilà c'était la petite chronique pré-post-électorale de la semaine.

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