POMAIRE (un lugar donde vivir)

Publié le par Martin

Hier, le temps de récupérer de mon voyage à Manhattan et de me préparer à mon escapade dans le Berlin lugubre des annés vingt, j'ai fait un tour à Pomaire, une sorte de bled situé au fond d'une bassine dans la bassine santiagolaise, à environ une heure et demie de car de la ville en passant par les petites routes, et une heure par la autopista (respectivement, l'aller et le retour). L'attraction principale de l'endroit est touristique, et à vrai dire c'est la première fois depuis mon arrivée que je me sens aussi touriste, j'ai eu honte.
Le tourisme, comme les mouches, est attiré par la spécialisation céramique des habitants du pueblo (si ce n'est pas de la monoproduction... sans parler de la dépendance du pays vis-à-vis du capital international, violemment nié par la Poncha qui décidément n'a pas les idées en place politiquement, je lui enverrai bien un petit Staline, moi). D'ailleurs je n'ai pas pu résister à la tentation et j'ai acquis un plat en terre cuite à 400 pesos, soit un peu plus de 50 centimes d'€. D'ailleurs tenez-vous bien, les prix indiquaient 2500 pesos les 6, ce qui fait que j'aurais pu en acheter six fois un et faire un bénéfice de 100 pesos, un sou est un sou. De quoi dissuader l'achat en masse, on dirait vraiment qu'ils ne veulent pas progresser ces chiliens. Et après on parle de dépendance vis-à-vis du capital international, quelle hypocrisie. Moi je vous dit, comme la Pancha : quand on veut, on peut.

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