JdE 11 : La Crise, et après ?

Publié le par Martin

Vendredi 21 août, 17 heures, plénière intitulée : Penser la crise, construire l'après-crise, animée par Dominique Voynet, sénatrice-maire (hum ! hum !) de Montreuil.

AGNES NATON
Agnès Naton est membre de la CGT.
Aujourd'hui le taux de pauvreté en France est de 12%.
Nous vivons dans une crise du travail. Soit on n'en a pas, soit on n'y respire plus.
Nous vivons dans une crise de la démocratie. Il faut travailler à de nouvelles organisation, à une nouvelle redistribution.

LAURENCE LAIGO
Nous l'avons déjà croisée ; il s'agit d'une syndicaliste de la CFDT.
Elle dénonce le manque d'anticipation de la part du secteur automobile.
Le recours à la sous-traitance pose un problème fondamental de démocratie dans l'entreprise : les syndicats n'ont pas accès à des informations détenues par l'entreprise-mère.
Il faut mettre en visibilité le travail quotidien des syndicats, afin qu'ils soient relégitimés et puissent imposer au patronat des négociations sur la question centrale de la gouvernance des entreprises.

NICOLE MAESTRACCI
Nicole Maestracci est présidente de la Fédération nationale des associations de réinsertion sociale (FNARS).
La crise est révélatrice de l'absence de politiques sociales adaptées.
On tolère la persistance de la pauvreté, laquelle a diminué jusqu'en 2006, mais augmente depuis. C'est la même chose pour les inégalités.
Cette question n'a jamais été traitée comme une question politique ; ce qui prédomine c'est un traitement caritatif de la pauvreté.

SERGE GUERIN
Serge Guérin est sociologue et parle très vite, je crois que mes notes sont encore plus incomplètes avec lui que précédemment.
Il travaille surtout autour des notions de seniors et des "temps de la vie".
Nous vivons dans une "civilisation de la crise" depuis bientôt 30 ans. Tandis que l'espérance de vie augmente, l'espérance de vie professionnelle diminue.  Le senior devient rigard dans le monde de l'entreprise. Ce qui est à relier à une "crise de sens".
Il y a aussi "crise du compromis social-démocrate". Ce qui n'est pas sans rapport avec la croissante contre-productivité de nos activités, qu'Illich avait identifiée depuis longtemps : à partir du moment où on a satisfait nos besoins de base, les efforts supplémentaires sont toujours moins rentables. Par exemple aujourd'hui, on fait de la formation à tous crons, mais dans le fond c'est assez peu utile.

PIERRE LARROUTUROU
Coucou le revoilà : maintenant il va nous explique pourquoi la crise (celle de 2008) était prévisible.
La dette totale aux USA a explosé à partir des années 1980, parallèlement à la dérégulation du travail. Déjà, on avançait vers le gouffre. Ce gouffre, dont la crise de 2008 nous a encore rapprochés, n'est pas le résultat d'une crise financière. mais bien d'un déséquilibre dans le corps social.
Ce déséquilibre c'est la hausse du chômage et le déséquilibre en faveur des profits dans la répartition de la valeur ajoutée.
Le scénario le plus favorable qui nous attend dans les années qui viennent, c'est ce qui est arrivé au Japon dans les années 1990 : 1% de croissance en moyenne chaque année, et ce malgré des plans de relance gigntesques qui ont plongé le pays dans la dette.

Il y avait beaucoup, beaucoup de pages powerpoint donc je n'ai pas tout noté. Et je ne parle pas de la chaleur qui a du finir par avoir des effets sur l'efficacité intellectuelle de mon organisme breton.

Publié dans Archives 2007-2010

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