Home, sweet home !!
Après des semaines de préoccupations diverses et d'inquiétudes existentielles quant à l'avenir du monde devant la profondeur du néant régnant dans les parages, et le conséquent stress de celui qui se sent seul dans cet univers de fous, marchant à l'aveugle dans les sentiers boueux de la campagne cantalaise à la recherche d'un chaleureuse auberge pour se farcer un bon rôti, il était temps de trouver un grand appartement avec parquet, balcon, et la vue qui va avec, direction l'est, le lever du soleil, la cordillère, le cerro San Cristóbal, et avant tout, la couche de pollution, c'est à dire, de jolies formations fumageuses, et partager le tout avec un chilien qui partage aussi les souffrances et reproches cités ci-dessus:
D'abord, tout près, en bas à gauche, le chien des voisins en diagonale. Il n'aboie pas, ni ne mord.
Le même perrito, avec une perspective plus générale, très intéressante.
La vue à onze heures, depus le balon, toujours. On distingue tout au fond les contours asphyxiés du cerro San Cristóbal, mais heureusement un architecte bien inspiré, adepte de Benjamín Paz (Cf. The Clinic de cette semaine), a planté entre mes yeux et la gargantuesque statue de la Vierge Marie un chef-d'oeuvre de fonctionnalité et de laideur.
A trois heures du point de vue spatial, la façade qui cache les voisins, tellement bien que je ne les ai jamais vus.
Santiago est une ville champignon, malgré son presque demi-siècle d'existence, verticalisante dans le centre, horizontalisante à la périphérie, dans tous les cas à l'excès. Le propre immeuble de six étages dans lequel se trouve l'appartement est objet de la soif de nouveauté et d'innovation des promoteurs immobiliers.
Les patios couverts des appartements du "premier étage".
À midi en bas du balcon, un des très nombreux petits parkings privés disséminés autour du micro centro de Santiago. Tarifs par heure, demi journée, journée.
D'abord, tout près, en bas à gauche, le chien des voisins en diagonale. Il n'aboie pas, ni ne mord.
Le même perrito, avec une perspective plus générale, très intéressante.
La vue à onze heures, depus le balon, toujours. On distingue tout au fond les contours asphyxiés du cerro San Cristóbal, mais heureusement un architecte bien inspiré, adepte de Benjamín Paz (Cf. The Clinic de cette semaine), a planté entre mes yeux et la gargantuesque statue de la Vierge Marie un chef-d'oeuvre de fonctionnalité et de laideur.
A trois heures du point de vue spatial, la façade qui cache les voisins, tellement bien que je ne les ai jamais vus.
Santiago est une ville champignon, malgré son presque demi-siècle d'existence, verticalisante dans le centre, horizontalisante à la périphérie, dans tous les cas à l'excès. Le propre immeuble de six étages dans lequel se trouve l'appartement est objet de la soif de nouveauté et d'innovation des promoteurs immobiliers.
Les patios couverts des appartements du "premier étage".
À midi en bas du balcon, un des très nombreux petits parkings privés disséminés autour du micro centro de Santiago. Tarifs par heure, demi journée, journée.