Pacifique déchaîné
Ces jours-ci l'évolution de la température tend à adopter une courbure exponentielle à Santiago, dans ces conditions ça ne pouvait plus durer, et Tristan et moi avons décidé de partir une journée au bord de la mer, un peu comme Tintin, parce que l'endroit en question s'appelle Isla Negra, Ile Noire, pas d'ile en vue ceci dit et d'ailleurs très loin du look écossais, encore que ça fait pas mal penser à la Bretagne...
Que des rochers, des algues aux racines gargantuesques, des vagues relativement puissantes, un peu de sable mais très granuleux, beau ceci dit; ensemble de raisons qui font que je ne me suis pas baigné... L'eau était un peu froide, aussi...
D'ailleurs la baignade était plus que déconseillée:
Il faut quand meme que je précise que Isla Negra est d'abord connu comme un des lieux où a longtemps vécu Pablo Neruda, poète mais aussi communiste, etc, référez-vous aux quelques mots sur lui dans l'article sur Valparaíso (des escaliers partout) -où se trouve l'une de ses deux autres maisons, la dernière étant à santiago et la seule que je n'ai pas encore visitée-. Et sur la plage non baignable, un portait massif et en trois Ds:
Avant d'aller effectuer notre visite-hommage de la maison du poète, tout au bord de la mer, nous nous sommmes extasiés devant les algues monstrueueses de la région.
Quelles belles prises.
Voilà donc quelques vues de la villa de Neruda - pas de vue d'ensemble, elle est structurée en trois parties imbriquées. mais le plus intéressant était l'intérieur, style bateau, que je n'ai pas pris en photo, désolé.
Ci-dessous la photo en haut à droite n'est pas la maison en question, juste un exemple qui démontre qu'il est possible d'etre riche ET d'avoir du gout (qualité trop rare). En bas à droite, la tombe de Pablo et de sa dernière femme Matilde, enterrés là comme ils l'avaient demandé.
Jusqu'à la tombe en question est faite pour faire penser à un bateau : grand mat, balustrade en chaine rouillée et face à la mer.
A Isla Negra les noms des voies sont très poètiques...
Une autre vue de l'Océan Pacifique:
A cours de nos aventures rocailleuses nous sommes tombés, successivement sur la france post-1871, amputée de l'Alsace-Moselle, et sur la Belgique, en ce moment...
Et enfin sur un meeting d'algues en voie de décomposition... serait-ce l'oeuvre d'artistes martiens, comme les figures dans les champs de blé?